sábado, 1 de agosto de 2020

Vote de l' étranger

1 - L´émigration est une constante de la vie portugaise depuis des siècles. D'abord les Portugais quitté le Pays, engagés dans ce qu'on appelle "l'aventure des Découvertes" - l'expansion de l´empire maritime, et aussi le peuplement de vastes territoires lointains sous la souveraineté de l'État. La fin du cycle de "Expansion" n' a pas mis fin aux mouvements de départ du territoire européen, devenu trop petit et trop pauvre dans la perspective du peuple. Pendant plus de deux siècles après, la rouée vers la fortune, ou tout simplement une vie meilleure ou une illusion de progrés individuelle et familiale, va se continuer dans l' émigration "strictu sensu". Émigration transoceanique, soit encore pour les colonies portugaises, surtout le Brésil, soit pour des pays étrangers - tout d´abord les États-Unis, l'Árgentine, les Antilles.
Ce n´est que dans la seconde moitié du XXième siècle que les portugais prennent le chemin des térritoires voisins, la France devenant "un nouveau Brésil" - ça veut dire, un destin dominant. Mais aussi l'Allemagne, le Luxembourg, la Suisse, l'Angleterre, l'Espagne, et quelques pays d' outremér comme l' Áfrique du Sud, le Canadá, le Venezuela deviennent des sociétés de destin pour nos expatriées.
On estime à 360.000 le mouvement d' expatriation au XVIième siècle, pour une population d'un million - un pourcentage de plus d'un tiers, une moyenne plus ou moins constante à travers les temps jusqu'à maintenant, puisse que nous sommes 15 millions, dix sur le territoite et cinq millions à l'étranger, dont plus de 1.500.000en Europe.
Il y a, donc, une "diáspora" portugaise, dans les cinq continents, en riguer impossible à estimer, mais qui garde des liens culturels avec le pays des ses ancêtres - par exemple, la communauté chrétienne de Malacca, où celle d'Hawaii ou les descendents de plusiers générations au Brésil ou en Californie, ou ailleurs, un peu partout, avec souvent la mise en place ou la saufegarde d'institutions traditionelles très importantes du point de vue de présence social et culturelle.
Et il y a, plus petit e plus facil à determiner en chiffres, l' univers de ceux qui gardent les liens de nationalité portugaise e que peuvent constituer l' univers des electeurs de l' étranger. Comme je l' ai déjà souligné, à peu près, un tiers de la population totale.
Seul les nationaux peuvent s' inscrire dans les consulats du Portugal et c´est sur cet enregistrement que nous pouvons saisir la dimension de la "nation hors territoire". Pas necessairement, il faut le dire tout de suite, la dimension de l'univers eléctoral, qui est composé seulement par des enregistrés, par acte volontaire, dans la "liste d' électeurs"...Là on ne parle plus de millions, mais de 200.000 ou moins...
De tout façon, tous les autres plus de quatre millions, ayant plus de 18 ans, sont des electeurs potentiels - une donnée qui, à mon avis, a beaucoup difficulté la marche progressive vers l' égalite politique des citoyens portugais résidents hors de nos frontières, aussi bien que la pleine acceptation de la loi de la double nationalite.

2 - L' octroi de droits politiques aux expatriés est une realité assez récente par rapport aux succéssives cycles d'expatriation massive le long des siècles.
Traditionnellement l'absence du territoire representait une "capitis diminutio" - pas de droits politiques, pas de droits aux services de l'État, en ce qu'il s'agit de l'appui social ou culturel. En cas extrème, de façon arbitrire, pas en tant que véritable "droit", le repatriement assuré a travers les consulats.
La nationalité devenait "dormante" du point de vue de l'exercise de ses attributs, mais on la gardé toujours, et on la transmettait par "jus sanguinis", sauf si on demandé une autre nationalité. La femme mariée à un étranger perdait automatiquement la nationalité portugaise, ne pouvant pas la transmetre à ses enfants.
Cependant, le code civil de 1867 accordé la recupération automatique de la nationalité au émigrants rentrés definitivement au pays, par la plus simple das formalités: la comunication aux autorités locales.
Le dogme du vote exclusivement sur le territoire, dans l'esprit de la doctrine de John Locke (suffrage à ceux qui payent des impôts) a traversé, intouchable, les regimes de la monarchie constitutionelle et da la republique, aussi bien que les 50 ans de dictature, mais il a ,finalement, été ecarté par l'idée de democratie de la révolution du 25 Avril 1974, influencée par le nouveau paradigme à l'époque déjá offert par le droit comparé.


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